Il sortira de terre en septembre 2025, "au pire !", selon la maire (PCF) de Saran Maryvonne Hautin. Mardi 17 octobre, la première pierre du futur groupe scolaire des Parrières, qui comportera écoles maternelle et élémentaire, ainsi qu'un espace de restauration et d'accueil périscolaire, a été posée. Les travaux, eux, ont commencé depuis le mois de juillet. "Les entreprises étaient prêtes, donc il n'y avait pas lieu d'attendre...", explique Maryvonne Hautin, devant les tractopelles en action.
La cérémonie symbolique débute par une petite visite du chantier avec les architectes orléanais Antoine Skarbek et chartrain Guillaume Adam. "Ici, vous êtes dans l'école maternelle. Là-bas, ce sera la cour. Et la plaine végétalisée, au fond..." Il faut encore se projeter pour imaginer à quoi ressemblera vraiment le groupe scolaire, qui accueillera à terme 350 enfants. Mais on distingue déjà le cadre de verdure qui l'entourera.
Maryvonne Hautin n'a pas oublié, quatre jours après les faits, de condamner l'assassinat de Dominique Bernard, professeur à Arras, et d'assurer la solidarité et le soutien de la Ville de Saran à l'ensemble du corps enseignant et à la communauté éducative. "La meilleure des réponses face à ces actes dramatiques, on nous le dit souvent, c'est de faire face et rester debout. C'est pourquoi je suis très fière, aujourd'hui, d'être ici pour poser la première pierre du groupe scolaire des Parrières", a-t-elle indiqué.
Une route demandée au Conseil départemental
L'élue a également envoyé un message politique : "Nous espérons maintenant que le Conseil départemental acceptera de décloisonner cette école en réalisant la portion de route qui la reliera à l'ancien aérodrome dans la ZAC des portes du Loiret. Cela permettra ainsi de relier les quartiers les uns avec les autres et de faciliter les accès des élèves et des parents à l'établissement, en utilisant des liaisons douces", a-t-elle argumenté.
L'inspecteur de circonscription Dominique Pichard, s'est dit "ravi", après avoir attendu "dix-sept ans" la construction de ce groupe scolaire : "Il fallait être patient !", a-t-il ironisé. Tout en saluant "un travail réalisé en bonne intelligence, dans l'intérêt des élèves en priorité, et aussi pour le bien-être des enseignants."
Dans le creux de la première pierre, Dominique Pichard et Maryvonne Hautin ont déposé ensemble une capsule temporelle contenant des dessins et messages, réalisés par les enfants de l'école maternelle Marcel-Pagnol. Manquant d'espace au sein de leur établissement actuel, ils seront les premiers à être transférés vers le groupe scolaire des Parrières.
Le chantier du groupe scolaire des Parrières, à Saran, se précise... et son surcoût aussi
Maude Milekovic
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